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journal des écritures

critiques d'art et littérature, humanisme et résistance, poésie, chansons

tribune politique surl'état du monde et sa pensée dominante (au secours fuyons!)

Publié le 22 Novembre 2016 par ruraledeprose

 

Partout le conservatisme, la réaction, le populisme progresse sur les forces de progrès et de gauche, en partie grâce au fourvoiement de la social-démocratie avec les forces du capital, de la banque et de l’ensemble du système financier mondialisé.

 

Partout où la gauche a le pouvoir le bordel s’installe, le recul social s’instaure. C’est le cas au Venezuela, pays aux ressources immenses, où de nouvelles mafias ont tissé leur toile, où les médias d’opposition sont interdits…, au Brésil où les « camarades » ont trahi, au Chili où le désarroi s’installe alors que la mémoire n’est pas recousue, à Cuba où les bordels et la prostitution se réinstallent...

 

En Europe, de la Pologne à l’Autriche, l’extrême-droite fasciste progresse. Autre part c’est la guerre : en Ukraine, au Proche-Orient  et Moyen-Orient, en Afrique. Le monde va mal du capitalisme mondialisé et de la maîtrise de ses richesses géographiques. La France y tient un rôle subordonné aux intérêts des grands groupes financiers industriels (AREVA notamment) soucieux non des droits de l’homme mais des matières premières des sols et sous-sols.

 

Que reste-t-il du rêve sud-américain d’une gauche différente capable de rompre avec ce système et d’organiser la société dans le respect des besoins essentiels des populations : éducation, santé, culture, emploi-formation, etc. Un peu d’espoir en Equateur ?

 

Notre monde est malade de l’argent, du chacun pour soi, de l’idéologie véhiculée par les médias, les réseaux internet, l’absence d’une vision alternative crédible.

 

Au Maroc, la mort d’un jeune vendeur de poisson a réveillé toutes les colères contenues contre un régime de droit divin dictatorial masqué à bout de souffle et qui s’en sort jusqu’à présent grâce à la colonisation (la dernière en Afrique) du territoire du Sahara Occidental spolié de ses richesses, de son droit à l’autodétermination.

 

Au Liban, une éclaircie avec l’élection de Michel Aoun qui peut permettre de renouer avec un Etat pluri-religieux pour à nouveau tenter une alchimie entre factions belliqueuses. Pourvu qu’il réussisse. En Turquie, la dictature s’installe inexorablement face au silence européen…

 

En Islande, le parti pirate pourfend les partis traditionnels par une alternative heureuse et prometteuse pour l’Europe : la prise en main par les citoyens de leur vie, de leur avenir…

 

Que faire, que dire de plus ?

 

Il n’y a pas de fatalité tant que les hommes, les femmes ont une conscience.

 

Les enjeux écologiques de notre planète méritent un sursaut que les réalités quotidiennes des peuples, leur indigence, leur précarité, empêchent de se mobiliser politiquement. Il faut travailler en ce sens, faire qu’émerge un humanisme rénové, une solidarité de classe (j’entends le front des défavorisés et des couches moyennes qui sont multitudes contre le capital mondialisé) autour d’un projet qui change les règles du jeu d’une démocratie faussée.

 

Il faut aux médias conditionnés pour faire les opinions opposer la parole, le dialogue non conforme, utiliser les urnes tant qu’il y en a encore avant ces gouvernances pré-élues dans une mascarade d’électorat préalable payant.

 

Il faut de la lucidité, du courage moral, des valeurs intrinsèques d’humanité. Le reste est soumission, manipulation, régimes autoritaires librement consentis.

 

Ouvrons nos yeux et nos oreilles, écoutons-nous sans intermédiaire.

 

Le monde va mal ce n’est pas irréversible. L’humanité a encore de beaux restes mais ils sont trop silencieux pour s’unir et agir.

 

Chez nous, en France, on nous prépare au remake d’une droite face à l’extrême-droite. On peut faire autrement mais cela arrange toutes les forces réactionnaires et sociaux-démocrates : que survive le capitalisme dans sa forme odieuse actuelle, que les profits continuent sur le dos des peuples.

 

En face, pas grand-chose, un homme avec ses défauts et ses qualités, un homme qui parle pour ceux qui n’ont pas la parole et qui leur demande de prendre la parole : Jean-Luc Mélenchon. Il va falloir choisir, Mesdames et Messieurs, entre le néant, la poursuite d’une descente aux enfers ou bien la possibilité d’une éclaircie sociale, culturelle, d’un pas en avant pour endiguer les maux dont souffrent notre société, les gens et la nature, la planète. 

 

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