L’idée m’étais venue de peindre. J’avais pris des cours voici une flopée d’années dans une maison des jeunes et de la culture qui n’existe plus. Plusieurs techniques : gouache, aquarelle, encaustique, fusain, huile. Les résultats étaient désastreux et j’ai opté pour la poésie à titre presque définitif. De temps à autre je crayonne, je vide quelques tubes de gouache. Je voudrais faire du figuratif mais à part un portrait sans cesse recomposé et qui ne ressemble pas, je ne parviens qu’à pas grand-chose de probant, je veux dire, artistiquement parlant. Et puis, est venu ce truc alors que je ne composais rien de vraisemblable, que j’étirais un peu de gouache n’importe comment pour passer un moment de solitude. Je n’ai pas jeté cette fois et j’ai nommé la chose : Printemps précoce sur lie. Ben je vous l’offre en pâture…
Patrick Pérez Sécheret