Les jours d’avant l’ombre l’heure venue
qui semblaient légers et tendres à porter
Jours des beaux temps à ne rien attendre un peu grandir
fuir les monologues du silence l’heure la route quémander
à contre-ennui de l’eau ou un baiser
Le jour d’avant penser venir les cheveux gris
les ridelles aux bouts des yeux l’heure venue
Jours d’avant l’automne de la vie recouvrir
les larmes d’un sourire les armes à terre franchir la porte
un filet d’amour entre nos doigts du sable ou du vent
Les jours seront gais beaux plus que parfaits
d’amour éclaboussés l’heure venue
12 avril 2015 – copyright patrick pérez sécheret.